8h ici et les mails ne passent pas. Incroyablement paisible, juste le souffle du chauffage à gaz. L’odeur des toasts. Rêvasse. Regarde la neige tomber encore plus fort. Constate en voulant sortir que l’homme qui a fouillé mon sac à dos de fond en comble à Roissy a dû laisser tomber un gant, je n’en trouve plus qu’un.Tout en poussant fortement pour bien tout remettre dans le sac, il m’avait longuement expliqué qu’il faisait ça tout le temps et que je n’avais rien à craindre, tout y serait (oui tout ce que j’avais soigneusement placé et plié pour arriver à le fermer).Rencontre une écrivaine du Maine à la bibliothèque, discussion.
Je pars me promener, les mains au chaud dans les poches, vers la "plaza", cœur de la vieille ville de Taos comme disent les guides. Tout le monde en voiture sauf un vieux baroudeur, barbe, canne de sûreté, chapeau, pas alerte. Moi je fais gaffe. Glisser, trop bête, à peine arrivée.
Le temps passe, ça se réchauffe. Lecture, thé, le soleil perce, rougeoie, déjà le soir.J’ai acheté de quoi faire une soupe. Et des gants.En rentrant vois que mon voisin inconnu est là, lumière allumée. Qui ira voir l’autre en premier ?